L’influenza aviaire renforcement des mesures
Influenza aviaire – extension des zones de contrôle temporaire et renforcement des mesures
Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié sur une mouette trouvée à Villages-du-Lac-de-Paladru. Ce virus, qui circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs et au sein de la faune sauvage autochtone, est particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux. Il persiste et reste actif principalement dans les fientes et les eaux stagnantes contenant des fientes contaminées.
Pour prévenir la diffusion du virus, le préfet de l’Isère a mis en place une zone de contrôle temporaire (ZCT) dans un rayon de 20 km autour des lieux de découverte de la mouette porteuse de l’IAHP.
45 communes iséroises supplémentaires entre en ZCT (cf. infra), la nouvelle ZCT couvre 125 communes dont 80 étaient déjà dans une ZCT en lien avec les cas de Tullins, Saint-Quentin-Fallavier et Moirans. L’Isère compte désormais 306 communes en ZCT.
De l’influenza aviaire hautement pathogène a été mis en évidence sur des mouettes trouvées mortes à Saint-Quentin-Fallavier, Sablons et Moirans. Cette maladie est strictement animale, elle touche tous les oiseaux, et l’enjeu principal est d’empêcher la contamination des élevages par la faune sauvage.
Pour prévenir ce risque, une zone de contrôle temporaire (ZCT) est mise en place par arrêtés préfectoraux (ci-joints) autour des lieux de découverte des mouettes : elles comprennent les communes dans un rayon de 20 km.
Saint Joseph de Rivière est (de nouveau) concernée par cette ZCT.
Les principales mesures sanitaires consistent à recenser les détenteurs d’oiseaux, à rappeler l’obligation de claustration des oiseaux d’élevage ou d’agrément, à renforcer les mesures de biosécurité (limitation des mouvements et désinfection des véhicules entrant ou sortant des élevages) et à limiter l’usage des appelants pour la chasse.
Il est important de connaître les détenteurs non professionnels de volailles de basse-cour et d’autres oiseaux captifs (oiseaux d’ornement, … ) élevés habituellement en extérieur et de leur rappeler d’appliquer strictement la claustration ou la mise sous filet des oiseaux, ainsi que les mesures de biosécurité. L’affichette ci-jointe pourrait utilement être affichée en mairie.
Le recensement des élevages et des détenteurs non professionnels est obligatoire et repose sur une déclaration :
Cerfa 15472*02 à remettre en mairie ou
déclaration à réaliser en ligne via lien : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R44627
Pour toute information complémentaire vous pouvez nous joindre, DDPP-service santé et protection animales,
au 04 56 59 49 99 et
par mél ddpp-spae@isere.gouv.fr
Renforcement des mesures de prévention pour les professionnels et les particuliers
Dans un contexte marqué par une persistance inédite du virus dans l’environnement et une forte activité migratoire d’oiseaux sauvages, il est essentiel de renforcer les mesures de prévention pour éviter la contamination des élevages de volailles.
Le passage en niveau de risque « élevé » accentue l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention.
• En élevage
- mise à l’abri de toutes les volailles sur tout le territoire métropolitain ;
- interdiction de rassemblements de volailles sur tout le territoire métropolitain ;
- obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours.
• Pour les activités cynégétiques (chasse)
- seuls sont autorisés le transport et l’utilisation d’appelants par les détenteurs de catégorie 1 (détenteurs de moins de 15 appelants) ;
- les mouvements des gibiers à plumes sont soumis à conditions (examen clinique et, pour les anatidés, dépistage virologique) ;
- interdiction des lâchers d’anatidés.
• Pour les parcs zoologiques : vaccination obligatoire des oiseaux ne pouvant être mis à l’abri.
• Pour les pigeons voyageurs : interdiction des compétitions au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars 2023.
Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de renforcer la vigilance et de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.
Les agents de la direction départementale de la protection des populations seront amenés à réaliser des contrôles sur le respect des mesures applicables du fait de l’élévation du niveau de risque. Une réduction des indemnisations en cas de non-respect
par les éleveurs des règles en vigueur sera également mise en oeuvre.
Les services de l’État sont pleinement engagés aux côtés des acteurs professionnels dans la lutte contre l’influenza aviaire.
RAPPEL : la consommation de viande, de foie gras et d’oeufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.
- Les mesures de biosécurité pour les opérateurs professionnels et les particuliers : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
- Arrêté du 8 novembre 2022 qualifiant le niveau de risque en matière d’influenza aviaire hautement pathogène : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046542255
- Certaines dérogations peuvent être sollicitées par les professionnels auprès de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) : ddppspae@isere.gouv.fr
Télécharger la lettre du Préfet de l’Isère